Le grouillement quotidien s’est arrêté. C’est une pause temporelle et on entend l’horloge qui fait clic. Au ralenti on tourne, et on retourne dans sa cuisine. On traîne une patte après l’autre en se demandant ce qu’on va bien pouvoir faire de ce jour morne. Un peu d’internet, un peu de tri, du grignotage et rien. Par exemple moi, depuis ce matin, j’avais cinq trucs à faire plus ou moins importants. J’ai essayé une première fois et soudain je me suis dit qu’il fallait absolument que je fasse un bocal de sésame grillé, ce que j’ai fait sur-le-champ. En persévérant une deuxième fois, assise à mon bureau, j’ai fini par observer une mouche qui tentait de s’enfuir par la vitre de la fenêtre (fermée) jusqu’à s’assommer et tomber par terre. Je n’avais jamais réalisé à quel point c’était con. Finalement j’ai pris un chewin-gum, et pour la troisième tentative de concentration, j’ai fermé les yeux en respirant fort. Je sentais l’inspiration venir en moi, j’allais enfin me mettre au travail quand Mali est entré dans ma chambre. Alors on s’est regardé…
… et on s’est tout de suite compris.
Il faut accepter le destin ma foi, si le dimanche est un jours de repos, alors on se repose!
Un bon petit thé!
J’ai fait ça tout le week end, de tieu ça fait un de ces biens! D’ailleurs si tu as des navets à me conseiller, je suis preneuse!
j’aime bien tes “compagnons” du dimanche matin… mais y a longtemps qu’ils se pointent plus chez moi ! veinarde!
J’adore cette description, tellement réaliste ! (Merci, on se sent moins seuls dans notre flegme… 😉 )