Aplatir un PSD. Copains graphistes, ou ceux qui touchent un peu photoshop sauront tout de suite de quelle douleur amère je parle. Pour les autres, je vais essayer de l’expliquer rapidement. Un PSD est une image travaillée dans photoshop qui peut parfois être très compliquée et surtout demander beaucoup d’organisation. Imaginez par exemple  faire un montage photos avec 200 personnes qu’il faut individuellement retoucher. Le but est de pouvoir toujours apporter des modifications à ces personnes ou à l’image, des années après si nécessaire. Donc, aplatir un PSD ça veut dire qu’après 5h de travail passées à suer sur chaque petits détails, à régler chaque ombre, chaque couleur, chaque cheveux, on fait une fausse manoeuvre et…c’est fini. On ne peut plus rien modifier. Pas de retour en arrière possible, on doit tout, je dis bien TOUT recommencer. En général, la seconde qui succède cette étape est composée d’angoisse, de désespoir et de quelques envies de meurtres. J’insiste un peu parce que ça m’est arrivé l’autre jour et j’en saigne encore.

Mais heureusement, il y’a Eric.
Eric, c’est notre lithographe de 65 ans. Toujours “in”, et cool dans n’importe quelle circonstance.
Peut-être la personne la moins stressée que je connaisse et aplatir des PSD c’est sa spécialité. Grâce à lui j’arrive à prendre du recul, et puis finalement on se rend compte qu’il n’ y a pas mort d’homme!

Je l’imaginais étant petit…

…ou buvant un verre le week-end.

Au pire des cas  je me suis dit qu’on pourrait toujours créer le syndicat des aplatisseurs de PSD

parce que y’a pas de raison.